Transmission du sida mère-enfant au Burkina : Le taux est à 5%

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Le Réseau national pour une grande implication des personnes infectées et affectées par le vih du Burkina Faso (REGIPIV-BF) a organisé un atelier en collaboration avec le ministère de la Santé, le vendredi 15 février 2019 à Ouagadougou. Cet atelier, avec les acteurs et les partenaires techniques et financiers, a permis au REGIPIV de présenter les résultats de la mise en œuvre du projet « Elimination de la transmission mère-enfant du vih/sida » (ETME) dans la région du Centre, en 2018.

« Jusqu’à ce qu’aucun enfant ne naisse avec le VIH au Burkina Faso ». C’est l’objectif que vise le projet « Elimination de la transmission mère-enfant du vih/sida » (ETME) financé par l’UNICEF. Mais cela nécessite beaucoup d’efforts notamment le dépistage. Selon, le Coordonnateur national du REGIPIV-BF, Adama Ouédraogo, la transmission du VIH de la mère à l’enfant au Burkina Faso est de 5%.  Et l’objectif principal dans ce projet, est de réduire à 2% ce phénomène afin d’arriver un jour à décréter l’élimination de cette transmission.  « Nous pouvons atteindre notre ambition vu ce qu’on a déjà réalisé », a-t-il déclaré. En effet, selon les principaux indicateurs du projet ETME en 2018, dans la région du Centre, 55, 3% des enfants sont dépistés à 6 semaines et 25,1 % des enfants le sont après 6 semaines. Egalement dans la région du Centre, 93,8% des femmes enceintes sont dépistées et 130,5% sont sous ARV. Et parmi les enfants nés de mères séropositives, 110,6% sont sous ARV prophylactique. Ces chiffres dénotent des efforts qui sont fournis pour la rupture de la chaîne de la transmission mère-enfant. Mais, le Coordonnateur du REGIPIV lance cependant un cri de cœur pour d’éventuels soutiens.

Et selon Thomas Ouédraogo, directeur régional de la Santé du Centre, ETME est un projet qui s‘inscrit dans la dynamique du Burkina Faso d’éliminer la transmission mère enfant du vih/sida à l’horizon 2020. Et pour lui, l’essentiel est d’apprendre des leçons et surtout d’assurer la pérennisation des acquis engrangés par les acteurs sur le terrain.

Isaac SEGUEDA

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