Des chercheurs ont découvert un anticorps qui neutralise les trois principales souches du virus en analysant le sang d’un survivant de la dernière épidémie en Afrique de l’Ouest. Il n’y a pas encore de vaccin ou de traitement commercialisé pour prévenir ou traiter cette infection au taux de mortalité élevé.
L’épidémie la plus étendue s’est produite dans quatre pays d’Afrique de l’Ouest entre 2013 et 2016, faisant plus de 11 000 morts sur les 29 000 personnes infectées, principalement en Guinée, en Sierra Leone, au Liberia et au Nigeria entre 2014 et 2015.
Les anticorps qui ciblent et neutralisent des agents pathogènes et des toxines sont aujourd’hui considérés comme les traitements les plus prometteurs contre Ebola. Toutefois, la plupart de ces thérapies sont efficaces contre seulement une seule souche d’Ebola.
La République démocratique du Congo (RDC) est depuis peu confrontée à une flambée de fièvre hémorragique Ebola, la première depuis l’épidémie de 2013-2016. Elle s’est déclarée dans une zone isolée de la RDC faisant trois morts depuis le 22 avril, selon l’Organisation mondiale de la santé.
Source : Le monde.fr