Selon RFI, une épidémie de virus Ebola s’est déclarée dans la zone de santé de Likati, dans la province du Bas-Uélé en République démocratique du Congo (RDC). Selon la même source, depuis le 22 avril 2017, 9 cas suspects ont été notifiés, trois personnes sont mortes. Et le ministre de la Santé publique de la RDC a adressé une correspondance au représentant de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour solliciter son appui afin de renforcer la riposte.
Une information qui ne manque pas de créer la psychose vu l’hécatombe que l’épidémie de 2014 a provoqué. Pour rappel, l’épidémie de la maladie à virus Ebola en Afrique de l’Ouest débute au sud-est de la Guinée en décembre 2013, avant de s’étendre au Liberia et à la Sierra Leone. Le Nigeria, le Mali, les États-Unis, le Sénégal, l’Espagne, le Royaume-Uni et l’Italie sont aussi touchés par l’épidémie, mais dans une moindre mesure. C’est la première fois que ce virus, sans traitement connu, entraîne une contamination hors d’Afrique centrale puis hors du continent africain.
Le virus Ebola a été découvert en 1976. La maladie Ebola est causée par la souche Zaïre du virus. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le patient zéro serait un enfant décédé en décembre 2013 près de Gueckédou, dans le sud-est de la Guinée. En août 2014, l’OMS qualifie l’épidémie d’« urgence de santé publique de portée mondiale ». Pour plusieurs chefs d’États occidentaux, l’épidémie représente « la plus grave urgence sanitaire de ces dernières années ».
Le bilan de l’OMS recense au moins 28 000 cas pour plus de 11 000 décès, ainsi que plus de 10 000 survivants avec des séquelles.
Anavah KOETA