La pollution a un impact sur notre santé. Les personnes âgées et les enfants sont les plus sensibles. Par ailleurs, les citadins sont considérés comme une population à risque, à cause de l’importante circulation automobile et des rejets industriels.
La pollution atmosphérique affecte la santé. Trois millions d’êtres humains meurent chaque année à cause de la pollution de l’air, soit 5 % des décès annuels mondiaux, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La pollution atmosphérique est également responsable d’allergies et de maladies respiratoires. Les effets de cette pollution sur l’organisme humain dépendent de multiples facteurs : intensité de la pollution, âge des individus, région, etc.
Pollution atmosphérique et santé : les personnes à risque
Les personnes âgées et les enfants jusqu’à 12 ans sont plus sensibles à la pollution atmosphérique, car leur organisme est moins bien protégé. Enfin, les personnes dites « sensibles » (qui souffrent d’allergie, de maladie cardiorespiratoire et les fumeurs) doivent également faire attention. Lorsque les pics de pollution sont atteints, il est recommandé à ces personnes à risque de ne pas sortir. Plus généralement, les citadins sont considérés comme une population à risque, à cause de l’importante circulation automobile et des rejets industriels.
Risques à court terme de la pollution atmosphérique
Lors d’une période de forte pollution atmosphérique et durant les quelques jours qui suivent, les études montrent une augmentation des hospitalisations, due notamment à une hausse des crises cardiaques (mortelles ou non).
Risques à long terme sur la santé
Un individu soumis à la pollution atmosphérique sur une longue durée, même à faible dose, risque davantage d’être touché par une maladie cardiopulmonaire (infarctus du myocarde, asthme, etc.). Les risques de cancer sont également plus importants. La pollution atmosphérique contribue à une baisse de la fertilité, à une augmentation de la mortalité infantile et à un affaiblissement du système immunitaire.
Pense-bête : l’activité sportive est déconseillée lors des pics de pollution, car elle provoque une forte ventilation qui augmente notamment les risques d’inflammation des poumons.
Source : Futura