Tout le monde connaît le paludisme, autrement appelé la malaria. Ce que l’on sait moins, c’est que cette maladie parasitaire tue encore chaque année 435.000 personnes dans le monde, essentiellement des enfants d’Afrique subsaharienne. On contracte le paludisme après avoir été piqué par un moustique qui a lui-même été infecté par le parasite. A ce jour, il n’existe aucun vaccin efficace.
Un parasite de plus en plus résistant aux traitements
Le parasite Plasmodium, responsable du paludisme, est de plus en plus résistant aux traitements actuels. Pour poursuivre la dynamique de forte diminution de la mortalité liée à la maladie observée ces 15 dernières années, les chercheurs doivent mettre au point de nouvelles cibles thérapeutiques. C’est en ce sens que l’étude récemment publiée par l’équipe du Dr Jamal Khalife est intéressante. Au sein du centre d’infection et d’immunité de l’Institut Pasteur de Lille, les scientifiques se sont attachés à déterminer les mécanismes spécifiques de la biologie du parasite.
Sans entrer dans le détail, les chercheurs ont notamment pu démontrer qu’il était possible de diminuer la virulence du parasite et de bloquer son développement chez le moustique en intervenant au niveau génétique sur la GEXP15, une protéine spécifique de ce parasite. Selon l’institut Pasteur, le résultat de cette étude « pourrait contribuer à la découverte de nouvelles cibles thérapeutiques pour lutter contre le paludisme ».
Source : 20minutesanté