Le conseil national de l’Ordre des médecins a organisé, les 1er, 2 et 3 juin 2017, les 10èmes Journées du Médecin du Burkina (JMB) et le 6ème congrès électif de l’Ordre nationale des médecins du Burkina Faso (ONMBF). La cérémonie d’ouverture des travaux a eu lieu le 1er juin dernier sous le haut patronage du président du Faso Roch Marc Christian Kaboré.
« Pratique médicale au Burkina Faso : actualités et perspectives » est le thème qui a été retenu pour les 10èmes Journées du médecin du Burkina et le 6ème Congrès électif de l’ONMBF. Au cours de la cérémonie d’ouverture des travaux placée sous le haut patronage du Président Roch Marc Christian, Ali Niakara, le Président de l’ONMBF a affirmé que quatre (4) sous-thèmes seront traités tout au long des JMB dont « la médecine libérale au Burkina Faso », « le médecin et la justice ». Il a aussi saisi l’occasion pour faire un plaidoyer auprès du président du Faso afin d’avoir « un peu plus de moyens pour extirper du rang de l’Ordre les faux médecins et les charlatans », « un siège pour fonctionner de manière optimale et une subvention de l’Etat plus consistante ». La Représentante résidente de l’UNFPA, marraine de la cérémonie a été représentée par Dr Olga Sankara. Dans son adresse, elle a affirmé que le thème choisi pour la circonstance est d’actualité dans un monde caractérisé par des mutations profondes avec des problèmes de santé multiples et multiformes. Avant que les travaux ne soient officiellement ouverts par le Président du Faso, le ministre de la santé Nicolas Meda, s’est adressé aux médecins en ces termes : « Je puis vous rassurer de mon entière disponibilité pour une franche collaboration avec le nouveau bureau qui sera issu du 6ème congrès ordinaire électif. Toute chose qui nous permettra de maintenir un système de santé performant pour l’amélioration de la santé des populations.» Auparavant, le ministre de la santé a signifié qu’au regard du rôle primordial du médecin dans l’offre de soins, une attention particulière doit être accordée à l’éthique, à la déontologie médicale et aux conditions d’exercice de la profession médicale. Tout en magnifiant « le courage, l’engagement, le professionnalisme et la détermination de l’Ordre des médecins du Burkina Faso, qui veille à réglementer l’exercice de ladite profession, à s’auto-discipliner et à débarrasser le système de santé des faux médecins tout en améliorant les conditions sociales du médecin », le ministre de la santé a déclaré que « bientôt la fonction publique hospitalière sera une réalité au Burkina Faso. » Il a pris l’engagement d’accompagner les instances de l’Ordre des médecins dans la mise en œuvre des recommandations qui seront issus des travaux des JMB.
Françoise DEMBELE