Histoire de notre alimentation : le début des dérives de « l’alimentation moderne »

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L’augmentation de fréquence de beaucoup de maladies est provoquée par les variations néfastes des facteurs environnementaux. L’alimentation est la première variable environnementale. L’alimentation industrialisée, qui a permis de nourrir en quantité suffisante l’Occident, a poussé ses habitants à la « surconsommation » et à fermer les yeux sur la qualité de ce qu’ils ingurgitent.

Pendant 200.000 ans, la nature nous a donné des molécules alimentaires de qualité. L’évolution de l’Homme apporte la cuisson et la transformation des aliments. Si cela représente une amélioration du quotidien, les conséquences sur l’organisme sont plus négatives.

Nos 25.000 gènes humains ont été forgés par 200.000 ans de Paléolithique, alors que nous étions des « cueilleurs-chasseurs » adaptés aux nutriments de la nature.

Les révolutions alimentaires du Néolithique

De nos jours, ce n’est plus la liberté qui guide le peuple asservi… c’est la « malbouffe » qui dirige les consommateurs manipulés vers l’obésité, le diabète et les rhumatismes : arthroses, ostéoporose, arthrites !

Le cueilleur-chasseur devient « agriculteur » et se sédentarise dans les premiers villages. Quelques siècles plus tard, l’Homo sapiens sapiens apprivoise l’animal, devient « éleveur » et consomme pour la première fois le lait animal. Enfin il fait cuire, en les surchauffant, ses aliments.

Adaptation des Hommes à leur nouvelle alimentation

L’Homme dénature ses aliments, en se rendant maître de la nature. La vitesse d’adaptation de nos gènes et de nos enzymes digestives pour traiter ces nouvelles molécules alimentaires n’est pas suffisante pour pouvoir assimiler, sans tracas, ces nouveaux nutriments.

L’espèce humaine s’adaptera, sans doute, à « l’alimentation moderne » mais la sélection naturelle est sévère pour l’individu qui paie le prix fort par la maladie. L’évolution darwinienne est ainsi faite, il existe bel et bien une adaptation à l’environnement, par la création de nouvelles espèces mieux adaptées (la spéciation), mais l’échelle des temps de cette adaptation n’est pas du même ordre de grandeur, que la vie éphémère d’un être humain.

La maladie est la triste rencontre de gènes paléolithiques (ce sont les nôtres !) et d’une « alimentation moderne ».

Il est pour l’instant difficile de changer nos gènes… Par contre, il est de l’ordre du possible, par notre liberté humaine, de changer d’alimentation. Cela demande une prise de conscience puis un effort permanent dans l’hostilité « du milieu », ignorant les lois de la « génomique » et les principes de l’évolution darwinienne.

Nous sommes faits de ce que nous mangeons

La qualité des molécules qui nous constituent (les protéines de structures) et les molécules (glucides et lipides) qui nous font fonctionner est garante de la qualité (notre santé) de l’ensemble de notre organisme vivant.

La solidité d’une construction est directement liée à la solidité et à la qualité de chacun des éléments de la construction.

 L’alimentation, notre moteur

 On peut utiliser une comparaison qui fonctionne généralement bien : un constructeur de voitures construit un moteur pour utiliser du carburant sans plomb. Il conseille cet hydrocarbure pour le moteur. Si l’utilisateur utilise du carburant avec du plomb, le véhicule va fonctionner un certain temps, mais tôt ou tard… il y aura un problème d’encrassage et les performances de combustion du moteur à explosion seront très amoindries, au grand dam du mauvais utilisateur.

L’alimentation est comme le carburant du moteur. Les molécules alimentaires sont lentement élaborées par la nature. Les plantes et les animaux fabriquent les glucides, les lipides, les protéines, que nous ne savons pas toutes fabriquer.

 

Les apprentis sorciers de l’alimentation

 Si nous rajoutons à ces éléments naturels des structures chimiques inventées par notre prétention à faire mieux que des millions d’années d’évolution (aspartame, etc.), ou notre présomption à aider la fonction digestive en « cuisant les molécules » à haute température ; si nous rajoutons des colorants pour « faire plus joli » dans notre assiette… Nous jouons aux apprentis sorciers… Ne nous étonnons point de tomber malade !

Pathologie « d’encrassage » en rhumatologie

 Une mauvaise alimentation peut donc mettre à mal notre santé. Prenons l’exemple de la maladie arthrosique.

Les molécules toxiques alimentaires que nous accumulons dans notre organisme humain au fil de nos décennies de vie finissent par encrasser le fonctionnement de toutes nos cellules.

La longévité humaine peut atteindre largement les 100 ans. Force est de constater que nos centenaires sont bien mal en point… leur appareil locomoteur ne leur permet plus de se mouvoir ; ils restent prostrés sur des fauteuils, tous leurs sens altérés, avec leur cerveau devenu « liquide » et leurs viscères ne fonctionnant plus guère. Les centenaires d’Okinawa (Japon) sont en meilleure santé et de bien meilleure humeur.

Cartilage articulaire et arthrose

Les cellules qui fabriquent le cartilage articulaire pataugent dans un milieu encrassé qu’elles fabriquent de moins en moins et de plus en plus mal. Le produit élaboré n’a plus les qualités de résistance, d’élasticité et d’amortissement du produit fabriqué à l’âge de 20 ou 30 ans.

Le cartilage articulaire, car il s’agit bien de lui, devient fissuré, se désagrège et finit par disparaître de l’articulation : c’est l’arthrose. Lorsque l’arthrose atteint une hanche ou un genou, la prothèse placée par un chirurgien orthopédiste fait merveille. Lorsqu’il s’agit d’arthrose de la colonne vertébrale, malheureusement, la prothèse discale n’est pas encore au point.

La crise douloureuse arthrosique est une inflammation qui peut durer plusieurs semaines à plusieurs mois, et qui peut être assimilée à une tentative désespérée de l’organisme pour nettoyer toutes les toxines accumulées par notre alimentation inconséquente. La plupart des arthroses surviennent à la troisième partie de la vie humaine. Les arthroses post-traumatiques peuvent intéresser les articulations qui ont subi des fractures ou des micro traumatismes sportifs ou professionnels. L’arthrose est la maladie articulaire la plus répandue au monde.

L’encrassage de notre organisme, au fil du temps, ressemble à un dépôt d’ordures.

 

Source: Futura science.com

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