De nos jours, rares sont les plats servis (que ce soit chez soi ou dans un restaurant) qui ne contiennent pas de bouillons de cube. Si ces cubes sont prisés parce qu’ils donnent un bon goût à la nourriture, ils constituent de véritables dangers pour la santé.
Faiblesse sexuelle chez l’homme, saignements vaginaux, troubles uro-génitaux, troubles cardiaques, hypo ou hypertension, gastrite, troubles du comportement chez l’enfant, gonflement de la prostate, maladies de Parkinson, d’Alzheimer…Ce sont autant de problèmes causés par la consommation des arômes. Les cubes sont dangereux à cause de la présence du Glutamate monosodique ou GMS (E 621). Appelé aussi «potentialisateur de saveur», il s’agit d’une poudre blanche ayant l’apparence du sucre et avec la particularité de renforcer le goût des ingrédients auxquels, il est mélangé. Il s’avère être aujourd’hui, l’un des produits les plus contestés au même titre que la nicotine.
Pour les chercheurs, le glutamate monosodique est le sel sodium de l’acide glutamique (l’un des 20 acides aminés naturels non essentiels qui composent les protéines). Cela explique le nom de « glutamate de monosodium ». Le glutamate est fabriqué en fermentant un féculent et un sucre (comme la canne à sucre, la mélasse). L’acide glutamique fût isolé en premier lieu à partir du gluten (blé) et fût découvert comme l’essence des goûts délicieux des bonnes soupes préparées au Japon. Il s’agit d’une substance chimique présente à l’état naturel, «protéines hydrolysés» et « épices » dans une étiquette de produit alimentaire. L’usage du glutamate monosodique est parfois caché dans les étiquettes alimentaires sous différents noms comme « assaisonnements naturels ». Il faut savoir que les quantités de sel des produits Maggi ou Jumbo ou autres arômes sont nocifs à très fortes doses. Alors que de façon générale, les femmes mettent beaucoup de cube dans leur sauce et ajoute encore du sel.
Selon l’OMS, le sel est considéré comme l’un des principaux facteurs de risques des maladies « non transmissibles », comme les maladies cardio-vasculaires, l’hypertension, les Accidents vasculaires cérébraux (AVC), certains cancers (estomac) et même l’ostéoporose (maladie caractérisée par une faible masse osseuse et une détérioration du tissu osseux).
Qu’à cela ne tienne, les entreprises qui fabriquent ces cubes tentent de rassurer le consommateur. « En 2011, les cubes ont été fortifiés en fer pour contre l’anémie liée à une carence de fer, sans que leur goût ne soit modifié. Aujourd’hui, ils le sont tous à hauteur de 80 %. On sait que pour un repas de six personnes, les consommateurs font cinq cubes dans leur plat, ce qui correspond à un apport de 15 % en fer de la valeur quotidienne recommandée », a indiqué le chargé de la stratégie nutritionnelle de la marque Maggi, Henri-Pierre Lenoble dans le Journal LeMonde. Mais, il n’empêche que l’ingrédient majoritaire est le sel. Et sur ce point, Florence Foucaut, membre de l’Agence française des diététiciens nutritionnistes (AFDN) explique : « Il est important de ne pas les plats qui sont préparés avec les cubes aromatiques puisqu’ils en contiennent déjà beaucoup, entre 40 et 50 %. L’abus de sel peut le développement de maladies cardiovasculaires, de l’hypertension et des insuffisances rénales ».
En outre, une mode veut que les jeunes filles s’ « enfilent » des cubes dans les fesses pour avoir des arrières trains bien bombés.
Mais cette pratique ne mène à nulle part parce que de nombreuses femmes ont développé des infections, notamment à cause des épices contenues dans le cube. Les conséquences de l’utilisation de ces produits toxiques sur la santé sont nombreuses. Même celles qui ont réussi à avoir la forme qu’elles désirent, vivent un calvaire dû aux effets secondaires des produits.
C’est pourquoi, il est fortement conseillé de conserver et d’enseigner à la jeune génération la cuisine traditionnelle afin de préserver la santé et la culture. Il est tout aussi urgent d’adopter le plus tôt possible, les bonnes habitudes et attitudes afin de prévenir certaines maladies chroniques liées à la nutrition. Il est préférable alors d’opter pour l’assaisonnement du temps de nos grands-mères comme par exemple : la moutarde traditionnelle, les crevettes, l’ail et le gingembre qui apportent peu de sel. Les aliments traditionnels étant généralement plus favorables à la santé que les aliments industriels, il serait peut-être enfin temps alors d’opérer un retour aux sources, en priorisant les recettes et produits naturels.
Source : Sidwaya