La Société de neurologie du Burkina Faso, l’Académie européenne de neurologie et l’Académie africaine de neurologie ont organisé conjointement la 9e édition du cours international sur la prise en charge des patients victimes d’affections neurologiques. Les participants à ce cours sont des praticiens et des acteurs nationaux de divers pays francophones, anglophones et lusophones. Le cours international a eu lieu du 8 au 11 novembre 2017 à Ouagadougou.
Accidents vasculaires cérébraux, mouvements anormaux et démence, maladie de la moelle épinière et maladies neurologiques sont les modules qui étaient au programme du 9e cours régional sur les neurosciences en Afrique subsaharienne. Selon Dr Jean Kaboré, professeur de neurologie à l’Université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo, chef de service de neurologie au CHU-Yalgado Ouédraogo, « le cours est dispensé par des spécialistes venus de l’Académie européenne de neurologie, accompagné d’un consortium d’autres académies scientifiques, notamment l’Académie américaine de neurologie, l’Académie africaine de neurologie, la Fédération mondiale de neurologie, l’Organisation mondiale sur l’AVC et l’Organisation internationale sur les mouvements anormaux et les démences ». Et pour Dr Jean Kaboré, les quatre modules développés au cours du cours sont d’une importance capitale pour les spécialistes de neurologie qu’ils sont. Et pour justifier davantage l’importance de ce cours international, Dr Jean Kaboré estime qu’au CHU Yalgado, les patients d’AVC occupent plus de la moitié des lits. Et sur 100 patients victimes d’AVC, 80 sont hypertendus. Donc, dit-il, « il nous faut absolument lutter contre l’hypertension artérielle et ses
Le cours conséquences ».est donc adressé aux spécialistes dans le domaine des neurosciences ou proche des neurosciences ; les neurologues, les psychiatres, les neurochirurgiens, les cardiologues, les doctorants dans les domaines des neurosciences à l’université qui concernent les branches telles que la philosophie, la psychologie. Les participants viennent d’une vingtaine de pays. Dr Olivier Kapto, participant du Burkina Faso, estime que ce cours instauré dans l’optique d’améliorer les compétences permet aux participants d’être confrontés à l’expérience des autres collègues de la vingtaine de pays participants. « Ce qui nous permet d’avoir une autre idée de ce qui est fait ailleurs et qui nous permettra d’améliorer notre pratique quotidienne ».
A en croire Dr Natacha Ouédraogo, « ce cours revêt un grand intérêt parce que les enseignants viennent de différents pays, de différents continents avec des expériences différentes ; ce qui va leur permettre de bien prendre soin des malades ».
A la fin du cours, les participants auront droit à une attestation qui va valoir ce que de droit et ce, après une évaluation rigoureuse.
Françoise DEMBELE
